Désolé papy80, mais les sapeurs-pompiers ne se déplacent pas pour une colique néphrétique, encore moins le SMUR.
Pour le dernier exemple, l'opérateur à bien réagit comme lui a enseigné ses formateurs, avant de donner suite, il faut analyser la pathologie, les intermédiaires ne peuvent rien apporter.
Il faut savoir si la victime respire, sa position, a t'elle des sueurs, les lèvres bleues, des paleurs, réagit-elle à la douleur, aux questions, etc.... en fonction des réponses apportées une décision est prise, c'est dans l'intérêt de la victime. De plus les réponses permettent de donner des conseils en attendant les secours, mettre la victime sur le côté, relever les jambes, la mettre en position assise, ou éventuellement faire faire au témoin le massage cardiaque avec assistance téléphonique. L'opérateur à donc réagit avec efficacité, ce qui aurait pu permettre éventuellement de sauver une victime.
Trop facile de dire mon voisin à fait un malaise, déplacez vous, ou alors, j'ai vu un accident au bout de ma rue, je ne sais pas si il y a des blessés, déplacez vous, et en finissant par les propos habituels "Je vous ai prévenu, vous serez responsable"
Les équipes de secours sont dimentionnés pour faire face à des situation d'urgence et justifiées, non pas pour répondre à chaque demande des appelants. Si les opérateurs devaient engagés un véhicule pour chaque malaise, il ne faudrait pas plus d'une heure pour vider tous les centres de secours d'un département, et après on fait quoi ?
Pour les SMUR la situation est encore plus critique, suivant les jours 4 ou 5 équipages sont de garde, parfois moins, pour couvrir un département, dont l'un en hélismur (hélicoptére)
Pour conserver un potentiel opérationnel le médecin régulateur fait un trie, souvent en fin de journée, ce trie s'apparente à la médecine de guerre, (propos du responsable du SAMU), dans ce cas les malaises cardiaques chez les personnes de plus de 75 ans ne font pas l'objet de médicalisation, les accidents avec personnes en état de mort apparentes à plus de XX km pareil, et j'en passe.
Alors une colique néphrétique, si douloureuse soit elle (je sais de quoi je parle) ne peut mobiliser un équipage qui fera défaut par ailleurs.
Car bien souvent au cours d'une journée plus aucun équipage SMUR n'est disponible, et parfois comme je l'ai vécu plus aucune ambulance sapeurs-pompiers(VSAV) disponible sur les grandes agglomérations du département. On fait appel aux départements voisins.
On peut parler également des urgences de l'hôpital complètement saturées, où se cotoient les ivresses de la voie publiques, les petites grippes, les simples petites blessures qui pourraient attendre le lendemain, les SDF qui recherchent un abris en simulant des malaises,...
Il faut arrêter de croire, que l'on claque les doigts et que les secours arrivent aussitôt, comme si on commandait une pizza.
La sollicitation des secours étant de plus en plus importante, la seule réponse est d'effectuer des tries plus sévère, c'est la dure réalité, et ça ne va pas aller en s'arrangeant.
