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Manuel Valls, qui a annoncé jeudi une baisse de 15,1 % du nombre des tués sur la route au premier semestre, s’est dit favorable à un abaissement de la vitesse maximale sur les autoroutes, de 130 à 120 km/h, et les routes secondaires, de 90 à 80 km/h.
« La réduction des limites de vitesse sur le réseau principal et le réseau secondaire, mais aussi en ville, est inéluctable. » Le ministre de l’Intérieur est déterminé à faire baisser la vitesse sur les routes pour atteindre l’objectif de faire passer le nombre de décès sur la route sous la barre des 2 000 par an d’ici à 2020.
« Passer de 130 à 120, passer de 90 à 80… »
Au premier semestre 2012, le nombre de tués a baissé de 15,1 % par rapport à l’année précédente, soit 257 vies épargnées, selon des chiffres annoncés ce jeudi.
Manuel Valls en est convaincu : « passer de 130 à 120, passer de 90 à 80, etc., entraînera une baisse de la mortalité et de l’accidentologie. »
Le ministre, qui plaide aussi pour une baisse de la limitation à 70 km/h sur le périphérique parisien, formulera des propositions en ce sens lors du prochain conseil national de la sécurité routière, cet automne, après concertation avec les différents acteurs de la sécurité routière.
Des associations y sont favorables
Qu’en pensent les associations ? « S’il y a une limitation à 70 km/h à mettre en place très vite, c’est sur les routes secondaires, notamment sans marquage », indique Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière.
La Fnaut, principale fédération d’usagers des transports, a récemment demandé une réduction de 10 km/h de la limitation sur autoroute.
Toujours plus de radars
Si baisse des limitations il y a, elle n’entraînera pas pour autant un relâchement en terme de contrôles de vitesse. « Nous ne baisserons pas la garde dans ce domaine-là », a dit Manuel Valls, en annonçant que le nombre de radars mobiles embarqués allait passer de 46 à 100 d’ici à la fin de l’année.
Le ministre juge le dispositif « performant » mais a toutefois reconnu que 10 % des quelques 4 000 radars fixes installés sur les routes étaient indisponibles en raison d’une « maintenance faite par un nouveau prestataire » et « un délai de réparation plus long ».


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